Hervé Joseph Lebrun
Né en 1963, vit et travaille à Paris.
Diplômé de l'école d'architecture de Toulouse : La maison Duchamp.
Hervé J. Lebrun est un photographe qui appartient à la mouvance d'un art fétichiste, art corporel, un art rebelle parce que il est lié à l'univers fantasque. Son mode photographique a le mérite de mêler intimement le monde magique, la part inconsciente de l'homme, avec le langage symbolique universel enrichi au cours des âges." Marie-Claire Cordat
Expositions :
- Snuff / Arcor, Toulouse 1997.
- J'y suis fiché, j'y meurs / Le gobelet d'argent, Paris 1997.
- Mon beau galet / Thermik, Paris 1998 et forum ASMF, Paris 1998.
- Et eros / Les mots à la bouche, Paris 1998.
- Mon beau galet / Schwules Museum, Berlin 1998.
- Albrecht Becker, Arsch Ficker Faust Ficker / Galerie Guillemites 9, Paris 1999.
- U-Robinet / Le Robinet Mélangeur, Paris 1999.
- Becker by Lebrun / Le Pezner, Villeurbanne 1999.
- Mon beau gars l'est Guillaume Dustan / Pause-lecture, Paris 2000.
- Dynamic City / Fondation pour l'architecture, Bruxelles 2000.
- Enlace fotografico / Gare de Teocelo, Xalapa, Veracruz, Mexique 2000.
- Une nuit à l'Opéra Bastille / Diaporama Passage à l'Acte, Paris 2000.
- Pizza / Dissimulations, La petite vertu, Paris 2001.
- Sex Libris, Collectif Passage à L'Acte, Les mots à la bouche, Paris 2001.
- Les Subsistances, Mes beaux gars le sont, Lyon, Mai 2002.
- Queer Factory, Subversion, Paris 2002.
- Sue version, L'interface, Paris 2002.
- Close Up Yom Chichi, Les mots à la bouche, Paris, Janvier 2003.
Télévision :
- Albrecht Becker, Paris-Dernière, Paris-Première, Février 1999.
- En juin ce sera bien, La Cinquième, Janvier 2000.
- Becker by Lebrun, Pezner, Télé-Lyon, Janvier 2000.
En préparation :
- Album et documentaire des autoportraits d'Albrecht Becker, 1945-2000.
- Reborn ou Je suis l'Alpha et l'Oméga René Weiss / Jerusalem blows, roman.
Courts-métrages :
- Le lait Nestlé, 2002
- A Feast of Friends, 2003
HERVÉ JOSEPH LEBRUN
" Ayant appris la photographie à l'école d'architecture, c'est cette optique que j'ai adoptée, celle des cours du Bauhaus, croisée avec les concepts de l'étude des formes et du mouvement (motion) définis par les futuristes. Début 20ème dans l'idée, par rapport à la phénoménologie qui cherche à définir l'inter-objectivité entre la chose vue et le sujet qui la perçoit. Ainsi ce que l'on voit, n'est pas ce qui est ou fut, n'étant plus donc, le monde n'existe que
parce que je le pense : dialectique entre le principe du moi et le principe de réalité. Adepte de Marcel Duchamp, dans le jeu de mot (punning) où Mon beau galet est Mon beau gars l’est et où Rose Bud aime si (M.-C. Cordat), le sens provoqué par le son (nous sommes dans l'image), de Moholy-Nagy et de la surréalité de la vision objective (surréalité car au-delà de la réalité grâce au principe de réalité même) pour induire une salubrité de la vision par un procédé d'abandon de l’ek-stase, position hors de soi, à distance de soi.
source : http://www.articite.com/fiche-herve.joseph.lebrun.htm